La notion de bonheur au travail, appelé aussi bien-être au travail, apparaît au XXIème siècle en France métropolitaine.
Néanmoins, elle est abordée sous une autre forme en 1946 par l’OMS. L’Organisation dit que la santé est «un état de bien-être complet physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »

En 1975, une organisation appelée Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT) voit le jour dans le but de faire progresser les conditions de travail des salariés.
Cet organisme vie grâce au financement de la DREETS (Directions Régionales de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités) anciennement appelée DIRECCTE (Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi).

Mais qu’est-ce que le bonheur au travail ?

D’un côté, il s’agit d’un modèle managérial utilisé par beaucoup d’entreprises pour créer une dynamique de groupe.
Dans un second plan, le bonheur au travail consiste à s’enrichir en tant qu’individu tout en travaillant avec brio en équipe. Une expérience subjective qui dépend des individus dans leur environnement de travail.
Un mouvement pour en finir avec le mal-être généré par le modèle traditionnel du Command & Control et des -parfois- trop nombreux process qui peuvent exister.
Le principe du bonheur au travail consiste principalement à piloter son rythme de travail. Le travail est vu comme un lieu de bien-être, de bonheur, de résilience, de développement et de protection.

Les dérives du bonheur au travail (Greatwashing)

En effet, dans les entreprises qui pratiquent le bonheur au travail, il y a quelques fois des dérives qui peuvent avoir un effet inverse vu de l’extérieur et de l’intérieur.
Celles-ci se traduisent par une surexposition de la qualité de vie au travail sur les réseaux sociaux.
Une organisation qui communique sur Facebook, Instagram, Youtube, TikTok… se présentera toujours sous son meilleur jour et entretiendra cette façade au travers de ses posts.
On peut alors se poser la question : afficher le bonheur au travail, les efforts faits à ce niveau, la joie qui règne et les actions menées pour préserver le mental des employés, n’est-ce pas une opération de communication ?

Vers la quête du bonheur au travail

Aujourd’hui de nombreuses études démontrent que lorsqu’un collaborateur est bien dans son travail, sa productivité augmente.
Une quête qui ne se passe pas toujours comme attendu. Le bien-être au travail ne repose pas que sur des installations matérielles. Il existe différents freins au bien-être dans une entreprise et à son poste :

• Le manque de reconnaissance
• Des relations conflictuelles
• Ne pas comprendre son rôle
• Ne pas se sentir à sa place
• S’ennuyer à la tâche
• La robotisation des process

Actions à mettre en place

Un élément majeur, le team building

Au sens littéral, ça veut dire construction d’équipe. Mais en réalité, il convient de parler de renforcement de la cohésion de groupe. Une méthode qui est apparue au début des années 80 en Amérique, qui a connu un essor dans les années 90 et qui s’est exporté dans le monde entier.
Au départ, on retrouve des stages commando, mais aujourd’hui les activités proposées sont diverses et variées.

• Paint ball
• Escape game
• Visioconférence
• Cours interactifs
• Parcs d’attraction
• Chasse au trésor
• Sport collectif
• Cours de musique
• Ateliers culinaires
• Sorties en bateau

Autant de propositions que d’objectifs affiliés dans le cadre de l’organisation de team building.

Un autre élément majeur la pratique du sport

Le sport est une variable qui a un impact très fort sur la productivité d’un collaborateur. Certaines entreprises permettent à leurs salariés de pratiquer du sport au sein de leurs locaux en mettant du matériel à disposition ainsi qu’une salle. Pour celles qui n’ont pas de local assez grand, elles établissent des partenariats avec des salles de sport voisines en offrant un tarif attractif.

Pratiquer du sport permet d’évacuer et de décompresser, ne plus penser aux préoccupations quotidiennes et se libérer l’esprit.
Permettre la pratique du sport au sein de l’entreprise est un bon élément pour l’image employeur. C’est en effet un critère qui pèse son poids dans le choix d’un employeur ou d’un autre.

La clé de la réussite, un manager positif

Les actions mises en place ne peuvent s’avérer efficaces si le manager n’y participe pas. C’est ce qui participe à la motivation des collaborateurs. Un manager de doit pas se placer en temps que « chef » à proprement parler, mais plutôt comme un leader qui n’hésite pas à se mouiller avec son équipe.

Comment y parvenir ?

Le bonheur au travail passe par le rôle du manager. Avec le temps, l’objectif n°1 n’est plus de répondre à des objectifs chiffrés coûte que coûte. Tu atteins tes chiffres, je serais un gentil manager. La tendance s’est inversée : je suis un bon manager et tu auras envie d’atteindre tes chiffres.

Voici quelques qualités recensées pour arriver au fameux « bonheur au travail » :

• être aimable
• pratiquer l’écoute active
• organiser des sessions de partage
• faire des points réguliers
• mettre en place des moments partagés en équipe
• être diplomate
• discret si la situation l’exige
• énergique pour mener à bien de gros projets
• dynamique pour donner envie à sa team

Mettez en place ces quelques idées et vous deviendrez très rapidement un Happiness Chief Officer aux yeux de votre chère équipe. Si vous ressentez le besoin de vous former, il y a forcément ce qui vous correspond chez A’Venir Formation à St Gilles les Bains. En plus, vous avez sans doute du crédit CPF à utiliser. Alors n’hésitez plus !

Le bonheur au travail est important pour le développement d’une entreprise. Alors n’attendez pas pour mettre en place ces actions et voir vos collaborateurs encore plus heureux qu’ils ne le sont déjà !